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Inde - Construction du métro de Bangalore

L’ AFD propose à ses partenaires une gamme

différenciée d’outils adaptés à leurs besoins

et aux projets qu’ils construisent.

Établissement public à but non lucratif, l’AFD mixe les

ressources dont elle dispose pour répondre à trois

impératifs : s’adapter au mieux à la capacité de ses parte-

naires, respecter les orientations stratégiques qui lui

sont fixées, veiller à un usage optimal des ressources

publiques que lui confie l’État français.

Les outils financiers de l’AFD

Les principaux produits financiers de l’AFD sont :

• les prêts

:

octroyés à un État ou à un organisme public

bénéficiant de la garantie d’un État (prêts souverains),

ou à un acteur – entreprise, organisme privé ou public

– ne bénéficiant pas d’une telle garantie (prêts non

souverains). Ces prêts peuvent être concessionnels

ou non ;

• les subventions

:

orientées vers des projets à

fort impact, mais sans rentabilité immédiate et ne

permettant pas de prêt – santé, éducation, petite

agriculture… – elles sont destinées en priorité aux pays

africains les plus pauvres, ainsi qu’à des projets portés

par des ONG ;

• les garanties

:

mobilisées pour inciter le secteur

bancaire à octroyer des prêts, notamment aux PME,

au service de l’investissement, de la création d’emploi

et du financement de projets à l’impact positif sur

l’environnement ;

• les participations en fonds propres

:

gérées

par PROPARCO, qui est dotée d’une équipe

spécialisée dans le capital-investissement. Elles

permettent d’apporter à des entreprises et des

institutions financières des fonds nécessaires à leur

développement à long terme.

Plus que des outils financiers…

L’ AFD alloue ses ressources les plus concessionnelles

(dons, subventions, prêts bonifiés) dans les pays les plus

pauvres, notamment à des projets dans les secteurs à

rentabilité indirecte (santé, éducation, petite agricultu-

re). Ainsi, en 2012, l’effort financier de l’État français s’est

concentré à 69 % sur les pays d’Afrique subsaharienne.

À l’inverse, dans les pays à revenus intermédiaires et,

a

fortiori

dans les grands pays émergents, les financements

de l’AFD sont faiblement bonifiés. L’objectif est souvent

de promouvoir des approches innovantes du dévelop-

pement ; les subventions sont alors limitées à l’accompa-

gnement technique des projets pour favoriser le trans-

fert d’expertise, le dialogue sur de meilleures politiques

sectorielles, voire l’innovation conjointe.

Enfin, de manière croissante, l’AFD cofinance des projets

avec d’autres bailleurs de fonds, notamment ses homo-

logues européens. Les cofinancements permettent le

financement de projets d’envergure, qu’aucune struc-

ture n’aurait pu financer indépendamment. Ce sont

également autant d’occasions d’échanger sur les moda-

lités de financement du développement, notamment

dans le cadre de l’International Development Finance

Club

1

.

Le développemenT :

une mission,

des outils

1. Structure d’échange entre agences bilatérales ou régionales de financement du développement, dont l’AFD a rejoint le comité de pilotage en 2012.

A F D

R A P P O R T A N N U E L 2 0 1 2